Marlene Monteiro Freitas

Guintche (live version)

je 28 — ve 29 septembre et di 1er octobre (relâche samedi)
je-ve 20h, di 18h
durée 60' / avec Henri « Cookie » Lesguillier & Simon Lacouture RESERVER OU ACHETER

En créole cap-verdien, Guintche signifie oiseau, prostituée ou personne fantasque. Le mot produit un solo électrisant de Marlene Monteiro Freitas. Sur le groove incandescent de deux batteurs live, elle se fait boxeuse, sorcière, animale, cannibale. Du burlesque à flux tendu.

Accueil 2010

Chorégraphie et performance Marlene Monteiro Freitas — Musique live Henri “Cookie” Lesguillier et Simon Lacouture (tambours live) — Musique Johannes Krieger (trompette), interprétation de Rotcha Scribida par Amândio Cabral, Cookie (batterie), Otomo Yoshihide (extrait d’un solo de guitare), Anatol Waschke (shrapnel) — Lumière Yannick Fouassier — Son Tiago Cerqueira — Costume Marlene Monteiro Freitas et Catarina Varatojo (shorts)

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Guintche est un solo porté par les transes de deux musiciens qui jouent de part et d’autre d’un véritable ring de métamorphoses. Cookie et Simon Lacouture battent ici un jazz qui ne reprend jamais son souffle, et qui donne le rythme à cette danse débridée, transgressive, grimaçante, qui galvanise. La danseuse-chorégraphe a recréé une pièce fantasque, datant d’une dizaine d’années et sortie d’un simple dessin. Pieds ancrés dans le sol, elle tient en continu un roulement de bassin carnavalesque, pendant que buste, bras et visage jouent tous les masques, toutes les métamorphoses les plus burlesques, mêlant la beauté et la laideur, le sens et le non-sens. Marlene Monteiro Freitas est partout, elle est tout, et ça l’amuse. Défilent ainsi sorcières, animales, cannibales, vibrations, explosions. Hybridations réalistes qui font lever des émotions brutes. Chorégraphies d’un visage qui fascine. Comment devenir autre sans cesse, tout en restant soi-même ?

ResMusica, 3 octobre 2022, par Delphine Goater
« Sur un rythme effréné de samba, un boa autour des hanches, la performeuse grimace son visage couvert de maquillage multicolore, comme derrière un masque. Les fards fondent au fur et à mesure du solo et des bouts d’objet tombent de sa bouche, qui déborde, bave et éructe. »
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Toute La Culture, 30 septembre 2022, par Amélie Blaustein Niddam
« Les spectacles de Marlene Monteiro Freitas débordent donc depuis les fondations des champs classiques. Ils cherchent à créer des images qui sont autre chose. Ni du théâtre, ni du clown, ni de la danse, ni de la performance. Non, rien de tout ça, Marlene est en actes, elle est un monument, un fait en quelque sorte. »
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sceneweb.fr, 29 septembre 2022
« Solo fantasque porté sur scène par Marlene Monteiro Freitas elle-même, Guintche fait naître une multitude d’images dans l’esprit du spectateur. La performeuse s’y révèle entière et multiple à la fois. »
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Née au Cap Vert, Marlene Monteiro Freitas fréquente l’école de danse P.A.R.T.S à Bruxelles, puis l’E.S.D et la Fundação Calouste Gulbenkian à Lisbonne. Elle travaille régulièrement avec des chorégraphes comme Emmanuelle Huynh, Loïc Touzé, Boris Charmatz, Tânia Carvalho, et créée sa première pièce en 2005 : Primeira Impressão. Alternent ensuite soli et pièces de groupe, dont Bacchantes-Prélude pour une purge, programmée au Festival de La Bâtie en 2017. Le Festival d’Automne de Paris lui consacre un Portrait en 2022, montrant huit pièces du répertoire de cette danseuse fascinante, qui chorégraphie avec clownerie et radicalité.

Production P.OR.K (Soraia Gonçalves, Joana da Costa Santos – Lisbon, PT) — Distribution Key Performance (Stockholm, SE) Coproduction — ZDB-Negócio,Lisboa (Lisbon, PT) — Accueil en résidence O Espaço do Tempo (Montemor-o-Novo, PT), Alkantara Festival (Lisbon, PT) — Avec le soutien de Re.Al (Lisbon, PT), Forum Dança (Lisbon, PT), Bomba Suicida (Lisbon, PT) — Remerciements Avelino Chantre, Pedro Lacerda, João Francisco Figueira, Anatol Waschke.

Guintche means bird, prostitute or extravagant person in Cabo-Verdean creole. From that word, Marlene Monteiro Freitas crafts an electrifying solo. Set to the incandescent groove of two live drummers, she becomes a boxer, a witch, an animal, a cannibal. High-strung burlesque.

© Bob Lima